3 critères à consulter pour déterminer le potentiel d’une franchise

Opter pour la franchise permet de minimise théoriquement les risques liés au démarrage d’une nouvelle activité en tant qu’entrepreneur. Toutefois, il est primordial de jauger le potentiel d’un réseau de franchise avant de se lancer dans un projet. Voici trois critères à scruter.

Estimer justement le potentiel commercial

Le candidat à la franchise doit aller plus loin que les données brutes (art. L 330-3 du Code de Commerce) mentionnées par le franchiseur dans le DIP (document d’informations précontractuelles). Ce document a tendance à indiquer des données à compléter, notamment au niveau des zones de chalandises en se contentant d’indiquer le nombre d’habitants et de concurrents. En effet celui-ci n’a pas la vocation de fournir une étude poussée et détaillée incluant un chiffre d’affaires prévisionnel par zone. Pourquoi ? Parce que le franchiseur engagerait alors sa responsabilité si les résultats n’étaient pas à la hauteur.

Il faut donc aller sur le terrain et analyser finement la situation en étant réaliste sur les clients potentiels. Ainsi, une ville de 20 000 habitants ne signifie pas 20 000 prospects. Il est essentiel de comptabiliser le cœur de cible de l’activité envisagée, mais aussi d’intégrer les clients des communes environnantes susceptibles de pousser la porte de l’enseigne et d’ôter ceux qui optent pour la concurrence. Déterminer l’aire de chalandise, c’est prévoir un chiffre d’affaires susceptible d’amortir le coût des droits d’entrée, l’apport personnel et les divers frais.

 

Observer les montants des droits d’entrée et de redevance

L’investissement requis pour ouvrir une franchise varie selon le secteur d’activités et les diverses propositions des réseaux. Les montants des droits d’entrée et de redevance constituent un indice du sérieux de l’enseigne. En effet, les droits d’entrée correspondent en grande partie à l’investissement consenti par le franchiseur pour l’élaboration, le développement et la validation du concept. Ils participent aussi à la conception des supports de formation et de communication, à la mise en place de la logistique, à la création des aménagements des points de vente, etc.

Ainsi, plus ces montants sont élevés, plus l’accompagnement financier, administratif et logistique apparaît sérieux. Il en est de même pour les redevances qui couvrent généralement les frais occasionnés par les campagnes de communication boostant la notoriété de la marque et par le suivi des franchisés en termes de formation d’animation, de développement et d’innovation.

 

Cibler un concept plutôt qu’un secteur d’activités

De prime abord, le fait de sélectionner un domaine d’activités en plein boom peut sembler être un gage de réussite. Mais des nuances sont nécessaires car un secteur moins tendance n’est pas obligatoirement à bannir. La rentabilité des enseignes fluctue dans le temps et les modes peuvent se retourner aussi bien qu’elles ont émergé rapidement.

Par exemple, le secteur des services à la personne est régulièrement mis en avant, d’autant qu’il réclame un investissement financier moindre. Pourtant, certains franchisés ont crû naïvement qu’il suffisait de se lancer pour réussir alors que les revenus des franchiseurs demandent des efforts et des compétences pour gagner des parts de marché. Mieux vaut alors se focaliser sur la qualité et sur l’originalité du concept. Etre le pionnier plutôt que le suiveur s’avère peut-être plus risqué, mais aussi plus rémunérateur en cas de succès.

 

Cet article a été rédigé par notre partenaire www.Toute-La-Franchise.com

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