Archive pour novembre 2010

Conférence : comment voyez-vous la maison du futur ?

jeudi 25 novembre 2010

La maison du futur« Quels services dans la maison du futur ? » Cette question est l’intitulé de la conférence  qui s’est déroulé à 17h au Salon des services à la personne. Quatre spécialistes des nouvelles technologies domestiques, interrogés par Véronique Anger, rédactrice en chef des « Dialogues stratégiques », étaient présents afin de partager leur vision de l’avenir.

Pour François Hirigoyen, ingénieur chez Robosoft et co-concepteur de Kompaï, la maison du futur sera communicative, « la technologie ne doit pas être un substitut de l’humain, mais doit permettre aux personnes dépendantes de pouvoir communiquer plus facilement avec ses proches ou le personnel médical et que cela se fasse automatiquement si besoin ! »

Olivier Vallée, responsable du marché résidentiel pour Legrand, voit dans le futur des « automatisations et de la surveillance ». On ne parle pas là d’espionnage, mais plutôt d’appareil du même type que les détecteurs de fumée afin de surveiller s’il n’y a pas de fuite de gaz, de caméra capable d’analyser si une personne a fait une chute et d’appeler les secours si nécessaire ou d’un allumage automatique des lumières quand une personne se déplace la nuit.
« Lorsque tout va bien, c’est du confort. En cas de perte de mobilité, c’est de la sécurité ! »

Jerome Pigniez, fondateur du portail www.gerontechnologie.net et spécialiste des technologies pour l’autonomie, acquiesce : « Il faut concevoir pour tous ! Les personnes âgées se sentiront moins stigmatisées si c’est un produit utilisé par tous pour plus de confort alors qu’elles l’utilisent par nécessité. » Un principe qui permet de standardiser les produits et de les rendre accessibles au plus grand nombre rapidement.

Richard Saccone, Président de l’ASIPAG et PDG de Link Care Services, confirme la logique de l’expert en technologie pour l’autonomie et précise que la maison du futur sera surtout faite de choix. « Nous avons déjà les moyens technologiques pour faire tout cela, le problème, c’est le coût. »

En terme de coût, tous sont d’accord : le coût global des aménagements de l’ensemble des foyers des personnes dépendantes (aussi bien en intervention de professionnels des services à la personne qu’en installation de nouvelles technologies) est inférieur au coût pour la société qu’une hospitalisation et les frais qui y sont associés.

Si le prototype du robot aide de vie vous intéresse, voici plus d’informations sur Kompaï.

Colloque : la qualité des services vue par les consommateurs

jeudi 25 novembre 2010

entreprise services à la personne, la qualité des servicesHuit intervenants se sont réunis autour du thème « la qualité des services vue par les consommateurs ». Le débat d’idée animé par le journaliste Olivier de Rincquesen a lieu autour des moyens d’analyse de la qualité des services à la personne.

Pour Guillaume Richard, PDG d’O², « le problème est que l’on est face à de l’humain au cube ! » Il s’explique ensuite :  » des humains qui réalisent une prestation à destination d’humains, le tout géré par des humains… C’est le schéma le moins fiable qui soit pour une analyse de la qualité ! »

Malgré ce constat, le PDG d’O² assure que son entreprise assure constamment un contrôle de qualité. Une vérification après la première prestation, une autre après un mois puis un prestataire extérieur vient à nouveau contrôler. » Le chiffre final est de 96% de clients satisfaits.

Marie-Paule Belot voit déjà quelques points faciles à jauger : « Une entreprise de service à la personne doit être active 365 jours par an. » La directrice générale d’ASSAD Besançon Pontarlier mise avant tout sur la « sécurité » des interventions, « on ne peut pas se permettre d’absence si l’on a pour clients des personnes dépendantes ! »

Pour Nathalie Grégoire, responsable de la marque NF Service « Services aux personnes à domicile », les organismes extérieurs ont leurs mots à dire et sont en capacité de juger la qualité d’une prestation. « Notre certification contrôle si la prestation est adaptée au client. » Elle ne sera pas la même pour un client sous médication qui nécessite un aide de vie que pour un client recherchant une femme de ménage. Selon elle, le label « NF » vérifie que l’organisme contrôlé respecte l’ensemble des exigences de la norme pour la prestation concernée.

Un problème revient fréquemment, celui du statut consommateur/employeur. C’est la raison pour laquelle l’association UFC-Que choisir n’a pas exploré les services à la personne avant aujourd’hui. Selon Alain Bazot, Président de UFC-Que choisir, « Nos outils et moyens de mesures qualitatifs sont, en général, difficilement applicables dans la situation où le consommateur est aussi l’employeur. L’émergence d’entreprises, agences ou franchises nous permet dorénavant de travailler. » Mais dans certains cas, la limite entre client et employeur est très floue. Il précise : « des clients la semaine peuvent se retrouver employeur le week-end et se retrouver aux Prudhommes sans même avoir réellement conscience du changement de leurs statut. »

Eric Briat, directeur général de l’INC, cite Kennedy parlant du droit à la consommation : « La protection des consommateurs, c’est le droit d’être informé, le droit de choisir, le droit à la sécurité et le droit d’être entendu ! » Tous sont d’accord, il y a un lien personnel et relationnel entre une personne dépendante et le prestataire de soin ou de service qu’il voit tous les jours. En cela, certaine revendication ne sont pas toutes entendues…

Joachim Soëtard, Directeur de la communication et du marketing de l’ANSP, revient sur les chiffres des études de satisfaction et  conclut la première partie du colloque : « Même si les chiffres de 96% de satisfaits sont exact, ce ne sont pas les 4% d’insatisfaits le réel problème. » L’habitué des méthodes de sondage développe : « parmi les 96%, il y a 45% de moyennement satisfait et le service ne doit pas être convenable dans nos critères, il doit être irréprochable ! »

Pour permettre de mieux vivre en situation de dépendance, la Maison du futur présente au Salon des services à la personne montre les innovations technologiques qui simplifient la vie.

Conférence : dynamiser l’activité pour survivre à l’arrêt de l’exonération

jeudi 25 novembre 2010

Conférence pistes de dynamisation et règles pour réussirLa conférence intitulée « Associations de services à la personne, pistes de dynamisation et règles pour réussir » est, cette année, la première du Salon des services à la personne. Animée par Didier Ades, journaliste, elle réunit trois intervenants dirigeants d’association afin d’envisager les perspectives d’avenir.

Les dirigeant sont unanimes ! « On ne va pas bien et on risque d’aller plus mal » résume Pierre Behar, directeur de financement de l’UNA. Devant un public composé majoritairement de professionnels des services à la personne, les intervenants ont pris position contre la fin de l’exonération des charges pour les employeurs des services à la personne qui entrera en vigueur en janvier 2011. Pour rappel, cette réforme ne change rien pour les particuliers utilisant ces services qui continuerons a bénéficier de remise d’impôt.

Pour Maryse Pineau, administrateur de l’Union nationale, présidente du Comité régional ADMR Midi Pyrénées, présidente de la fédération ADMR du Tarn et présidente de l’Association locale ADMR du Ségalar, il y a deux solutions : « s’unir en réseaux pour atteindre un  nombre de client important nécessaire à l’équilibre financier ou proposer des prestations dites de confort, à forte valeur ajoutée, afin de compenser les déficits engendrés par les services aux personnes dépendantes. »

Geoffroy Verdier, directeur de l’ADT Loire Atlantique et Vendée, ne voit qu’une seule marge de manœuvre:  « la compression des postes administratifs », en cela il dirige une fusion de deux associations pour limiter les coûts administratifs afin de garder la tête hors de l’eau.

Pour les trois intervenants, un investissement est nécessaire dans les services à la personne. La demande augmente de par le vieillissement de la population alors que l’offre se tarie à cause des arrêts brutaux de subvention et des tarifs fixes imposés aux associations pour leurs prestations auprès des personnes dépendantes.

Pour un aperçu plus positifs des services à la personne, en dehors des associations, les conférences « auto-entreprendre dans les services à la personne » ( vendredi 26, de 11h à 13h) et « 2 manières d’entreprendre dans les services à la personne : agence/franchise » ( vendredi 26, de 15h30 à 16h30) se dérouleront au Salon des services à le personne.

Testez les robots d’aide à la personne dans la Maison du Futur

jeudi 25 novembre 2010

Robot aspirateur, robot ludique ou de compagnie… quelles aides peuvent vous offrir les nouvelles technologies à la maison ? Retrouvez dans un mémory tous les robots à tester en direct sur la Maison du Futur pendant les 3 jours du Salon des services à la personne.

Retrouverez-vous tous les robots présents ? Pour jouer, cliquez sur l’image !

Aide services à la personne.

Retrouvez toutes les innovations présentées sur la Maison du Futur.

Coup de sifflet pour la 4e édition du Salon des services à la personne

jeudi 25 novembre 2010

Ouverture du salon des services à la personneC’est parti, le salon ouvre ses portes pour trois jours de découvertes, partages de compétences et de savoir-faire.  C’est un programme chargé qui commence ce matin :

Réflexologie et art culinaire dans le village Découvertes et bien-être, un peu plus loin, dans la Maison du Futur, vous pouvez tester en direct robots de compagnie, des solutions et produits pour sécuriser votre domicile ou pour en faire une maison plus respectueuse de l’environnement…

Les ateliers Emploi-Formation sont commencés : « Comment se faire recruter dans les services à la personnes ? », « Comment réussir votre CV »…  et bien d’autres rendez-vous tous les jours dans l’espace Emploi/Formation.

Retrouvez tout le programme en ligne ici.

Et bientôt le colloque des services à la personne, rendez-vous en salle Versailles à partir de 14h. Sujet à la une  : « La qualité, l’affaire de tous », à suivre sur le blog…

Métiers et emploi des services à la personne, faites-le point

lundi 22 novembre 2010

Les services à la personne se sont 18 métiers différents, aux profils de postes et compétences très variés. Quelles sont les formations nécessaires à l’exercice de chacun ? Quels sont les services associés ? Quelles perspectives de carrières peuvent être associées à chaque métier ?

Il y a encore quelques années, ces 18 métiers ne correspondaient pas encore à de « vrais emplois ». Les évolutions sociétales ont bouleversées la donne. Pour faire connaître les perspectives d’embauche existantes dans le secteur des services à la personne, l’Agence Nationale pour les Services à la Personne a conçu un mini-site dédié. Pour chaque métier, vous trouvez :

  • une fiche métier,
  • des vidéos de professionnels expliquant leur quotidien de travail,
  • une liste des formations et certifications nécessaires à son exercice.

Vous retrouvez d’ailleurs une partie des vidéos descriptives des métiers des services à la personne sur le Parcours Métiers et Carrières du Salon des services à la personne. Les 25, 26 et 27 novembre, Porte de Versailles à Paris.

Emploi dans les services à la personne

Les métiers et emploi des services à la personne classés par type d'intervention au domicile des particuliers.

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