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L’augmentation des prix des services plafonnée

jeudi 21 janvier 2010

Bonne nouvelle, si vous avez signé l’an passé un contrat avec une structure de services à la personne pour de l’aide à domicile d’une personne âgée, handicapée ou fragilisée, vous ne devriez pas voir votre facture beaucoup augmenter.

En effet, l’arrêté du 28 décembre 2009 de la ministre de l’Économie, de l’industrie et de l’emploi fixe à 1,7% en 2010 le taux maximum d’évolution des prix des contrats déjà conclus.

Tous les détails de la mesure sur le site de l’ANSP. >>

En 2009, constat unanime pour les services à la personne : le besoin de professionnalisation

lundi 11 janvier 2010

Que ce soit lors de la conclusion des 4e Assises de la profession ou lors du Colloque du Salon des services à la personne 2009, il est une évidence qui met tous les acteurs du secteur d’accord : la nécessité de professionnaliser plus encore l’offre de services.

Pour rappel, l’Agence nationale des services à la personne a mis en évidence en juin dernier, 4 pistes de développement pour 2009-2012 :

  • Un dialogue fructueux pour des emplois de qualité
  • Un renforcement de l’aide à la professionnalisation des structures
  • Un accroissement de la qualification des intervenants
  • Le soutien de l’Agence, un effet de levier pour atteindre ces objectifs

La plupart des efforts vont dans ce sens et de nombreuses formations ou qualifications ont vu le jour dans les services à la personne. Et ce, aussi bien pour les intervenants à domicile que les managers des entreprises de services à la personne (1ère formation de manager de services à la personne).

À noter également en 2009 :

Plus de 20 000 visiteurs lors de la 3e édition du Salon : des échanges, des débats… les acteurs du secteur ont beaucoup à se dire !

jeudi 3 décembre 2009

Une constante au salon, ça cause !… au Pôle Emploi, sur les stands des exposants, devant les animations découvertes… Les visiteurs, les intervenants discutent, échangent, partagent leurs points de vue. Dans les salles de conférences, pareil. Les débats sont animés et pour tous les invités, la première nécessité du secteur : continuer les efforts de professionnalisation des structures prestatairfes et des intervenants. Ce qui impose, entre autres, la signature d’une convention collective unique.

Vous pouvez d’ailleurs retrouver les principales déclarations des invités des débats sur le blog :
Grand débat des Syndicats : vers une convention collective unique ?
Colloque, temps I : une vraie progression de la demande mais de lourds enjeux pour améliorer l’offre de services

Prise de parole également du côté de l’Agence nationale des services à la personne qui a profité de sa présence au salon pour rappeler les dernières estimations du BIPE pour 2009 :

  • L’offre de services continue à se développer avec 19 000 organismes agréés contre seulement 5 500 en 2005.
  • La valeur ajoutée du secteur devrait croître de 6 % en 2009 alors que le PIB de la France devrait décroître de 1,5 %.
  • Les services à la personne auront créé en 2009 16 000 postes en équivalent temps plein dans un contexte général de destruction d’emplois.

Et pendant que les professionnels du secteur dessinent son avenir, quelques visiteurs grand public font une pause bien méritée entre 2 stands…

Colloque, temps II : innovation et professionnalisation, un passage obligé

jeudi 19 novembre 2009

Autour de la table ronde, les invités se sont longuement entretenus sur la question d’une régression de la demande de services due au surcoût imposé par la professionnalisation. Bien évidemment, on ne peut pas améliorer la formation des salariés, instaurer des normes de qualité et des certifications des entreprises et des associations sans que les prix des services offerts ne s’en ressentent.

Mais pour tous, cette professionnalisation est un passage obligé pour le secteur. C’était d’ailleurs la conclusion du débat des syndicats ce matin. Pourquoi ? Pour améliorer la qualité des services, répondre aux besoins grandissants des particuliers, que ce soit des personnes dépendantes ou des actifs aux modes de vie en mutation et pour enfin, améliorer les conditions de travail et parcours professionnels des salariés du secteur.

Jacques Manardo, Président de la FESP, ajoute alors justement, « il y a autant de modèles d’interventions et de mesures à prendre qu’il y a de secteurs variés dans les services à la personne. » En effet, impossible de penser une seule voie de professionnalisation quand les acteurs concernés sont aussi différents : entreprises, associations, particuliers-employeurs…

Mais de nombreuses mesures ont déjà été prises par ces acteurs ou sont en cours ! Ainsi les certifications proposées aux entreprises ont considérablement amélioré les relations employeurs-salariés. Un progrès bien perçu par les clients qui, dans la plupart des cas poursuit Jacques Manardo, sont prêts à payer plus au vu de l’amélioration du service rendu ! Une bonne nouvelle quand on se souvient de l’état mitigé des financements publics en matière de services à la personne (présenté ce matin lors du débat des syndicats) !

Bien d’autres mesures ont été présentées, mais comment les résumer en quelques mots. S’il fallait retenir les points clés : démarche qualité, agrément pour les services innovants, amélioration des relations employeurs-salariés, particuliers-employeurs et intervenants à domicile,

Professionnaliser c’est aussi améliorer la formation* initiale, par l’alternance, entre autres, totalement inexistante dans les services à la personne. Et pour conclure sur une note encourageante Marie-Béatrice Levaux, Présidente de la FEPEM, s’est félicité de la création de nouvelles certifications professionnelles pour les métiers de l’emploi familial et des assistants maternels. Des qualifications dont vous pourrez avoir un aperçu dans la salle voisine où se déroule la remise des premiers diplômes d’assistant maternel/garde d’enfants, employé familial et assistant de vie dépendance. Enfin, une vraie reconnaissance pour ces métiers trop souvent qualifiés de « petits boulots  » !

* le saviez-vous ?
Dès sa première heure effectuée chez un particulier-employeur, un salarié dans les services à la personne a droit à 40 heures de formation ouverte et à distance gratuite. Une opportunité peu connue qui pourrait pourtant aider bon nombre d’entre eux dans leur progression professionnelle ! (Source : FEPEM)

Colloque, temps I : une vraie progression de la demande mais de lourds enjeux pour améliorer l’offre de services

jeudi 19 novembre 2009

C’est le bilan dressé par les invités du Colloque « Comment inscrire durablement les services à la personne dans le quotidien des Français ? ». Deux tables rondes successibles entièrement consacrées à l’avenir du secteur.

Premier rendez-vous : « Comment rendre l’offre plus visible et plus lisible pour tous ? »

Tous les acteurs du débat s’accordent : pour une meilleure professionnalisation des services à la personne, il faut passer à la vitesse supérieure en matière de visibilité. Afin que la demande croissante de services trouve offreurs et que, entreprises, associations, salariés de particuliers-employeurs puissent profiter d’une amélioration des conditions de travail d’une part puis instaurent des formations, un contrôle qualité nécessaire et valorisant l’image du secteur.

Voici quelques-unes des nombreuses propositions avancées par les invités du Colloque :

> Création d’une bourse aux emplois permettant de mettre en avant l’offre de services à la personne auprès des demandeurs (Patrick Müller, Directeur Général de CNCESU).
> Un déploiement plus fort du CESU préfinancé afin que tous les Français puissent profiter de ce levier fort à l’achat de services à la personne. Ce déploiement passe par une réflexion sur le business model des émetteurs de CESU. Des entreprises qui, aujourd’hui, sont dépendantes des pouvoirs publics pour atteindre la rentabiité. (Pascal Dorival, Directeur Général de Chèque Domicile).
> Multiplication des services numériques facilitant la mise en relation des particuliers-employeurs et des intervenants à domicile en rechercher d’emploi (Marie-Béatrice Levaux, Présidente de la FEPEM).
> Plus de dématérialisation des démarches administratives pour les particuliers-employeurs afin de lever des freins, encore forts, à l’emploi d’intervenants à domicile (Marie-Béatrice Levaux, Présidente de la FEPEM).

La suite des échanges dans le prochain billet consacré à la 2e table ronde du jour : « L’innovation et la professionnalisation : deux clés majeures de pérennisation ».

Vedette du jour, Nao, robot-intervenant à domicile

jeudi 19 novembre 2009

C’est moi Nao… le petit robot… Celui-ci n’est pas encore aussi bavard que le célèbre héros d’Ulysse 31, mais il sait parler ! Il entend l’appel d’une personne et la rejoint en déambulant dans son domicile. Bruno Maisonnier, Président Directeur Général d’Aldebaran Robotics, en introduction du Colloque, prend l’exemple d’une personne malvoyante. Celle-ci peut demander à Nao de lui lire ses e-mails ou son journal ! (le robot se connecte via Internet aux journaux ou boîtes mails). Un proche peut, via son mobile, se connecter au robot et échanger avec la personne accompagnée.

Une avancée technologique révolutionnaire qui soulève des protestations discrètes dans la salle. C’est qu’il faut bien avouer que la petite bête électronique a l’air terriblement attachante. « Un robot de ne peut remplacer un intervenant à domicile ! « 

L’inventeur en convient, mais pour Brunon Maisonnier, « les robots sont là, quoiqu’on fasse !  » Ils ne remplaceront pas des emplois dans les services à la personne mais ils peuvent en créer dans l’électronique. « Et mieux vaut qu’ils se créent en France, aujourd’hui leader sur ce type de produits, qu’au Japon ou aux Etats-Unis ! » Mais sans doute faudra-t-il attendre encore que les robots conquièrrent les particuliers.. et leurs porte-monnaie avant d’imaginer une société de services à la Asimov !

Pour ceux qui auraient raté la présentation du robot, vous pouvez découvrir Nao en action pendant les 3 jours du Salon sur le stand de l’ANSP.

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